_Nous
sommes en avril 1909 à Adana, au sud de la Turquie. Adana, l’opulente
plaine de Cilicie, ses champs de coton et ses vergers, le fleuve Seyhan,
la mer Méditerranée. Qui aurait pu prévoir que des massacres
ravageraient cette terre ? Que la folie saisirait le parti Union et
Progrès ? Aucune union en vérité, aucun progrès. Il y a là des amis, des
familles, des bergers, le poète Diran Mélikian, Atom Papazian le
joaillier, Vahan le révolutionnaire. Ils assistent à la montée de la
haine et de l’intolérance. Certains prient, d’autres prennent les armes
et combattent. La mort frappera la plupart, l’exil sera le lot de
certains.
C’est toute la puissance du roman de Daniel Arsand de
réinventer une ville et d’évoquer le destin d’un peuple. De donner un
visage à l’Histoire.
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_Daniel Arsand
est né à Avignon en 1950. Écrivain et éditeur de littérature étrangère
chez Phébus. Il est notamment l’auteur de La Province des ténèbres
(Phébus, 1998), En silence (Phébus, 2000), Lily (Phébus, 2002) et Des
amants (Stock, 2008). Ses livres sont traduits dans une dizaine de pays.