Le mensuel l’Histoire (n°408 – février 2015) consacre un dossier de 50 pages sur les « Arméniens : le premier génocide du XXe siècle » et met en ligne une carte interactive du plan d’exécution des déportations et des massacres sur son site internet.
Chers compatriotes,
2015 s’annonce comme une étape fondamentale, un tournant dans notre histoire. Il y aura juste cent ans, s’abattait sur les sujets arméniens de l’Empire ottoman la plus grande catastrophe jamais subie par un peuple dans l’ère moderne. Une entreprise d’extermination mise en œuvre par un Etat et visant à détruire totalement une catégorie de ses propres administrés ciblés au motif de leur appartenance ethnique et religieuse. Ce crime contre l’humanité, qui allait se répéter à trois ou quatre reprises à cette échelle au cours du XXe siècle porte un nom : GÉNOCIDE. Sa définition a commencé à se forger à partir de l’exemple arménien. Depuis cette tragédie, le combat pour la vérité et la justice n’a jamais cessé.
Dans cette longue lutte, l’année 2015 constituera un palier, un moment historique. Partout où elles ont été dispersées, les forces arméniennes se mobilisent pour y faire face. En France, le CCAF, interlocuteur de la communauté auprès des pouvoirs publics, a la très lourde responsabilité de prendre en charge l’organisation et la coordination des initiatives occasionnées par cette échéance. Depuis des mois cette fédération d’associations, qui regroupent dans toute la France et ses régions la plupart de nos structures, travaille à la mise en place d’un programme d’actions et de manifestations qui ambitionne de répondre aux attentes et aux enjeux liés à cette date.
Pour faire face aux besoins d’un tel défi qui va se traduire par de nombreuses activités : conférences, colloques, meetings, édification d’un centre de civilisation et de la mémoire, lobbying, communication, le CCAF compte sur vous.
Répondez dès maintenant à cette grande souscription nationale qui a pour unique objectif la réalisation des événements qui s’organiseront autour des cent ans du génocide.
Tous ensembles, unis, soyons les acteurs de notre destin, soyons à la hauteur de nos responsabilités devant l’histoire.