Communiqué du député Gérard BAPT, Président du Groupe d’Amitié France-Syrie
Journée fériée reconnue par la République, ce lundi de Pentecôte aura été un triste jour pour ceux qui croient dans les valeurs de liberté d’expression et de conscience : jour de constat terrible pour les chrétiens et autres minorités religieuses d’Alep, qui ont déjà déserté pour les deux tiers leurs quartiers bombardés par les missiles livrés par la Turquie. Toutes les familles chrétiennes d’Idlib ont déjà fui. A Palmyre, les massacres sont en cours : l’infirmière en chef de l’hôpital ainsi que toute sa famille, dont les enfants, ont été exécutés par l’EI au seul prétexte qu’elle travaillait dans un hôpital public, donc gouvernemental… Une question est posée pour la conquête de Palmyre, survenue après de violents combats : comment les hordes de l’EI ont- elles pu faire mouvement dans le désert sans être repérées et bombardées par l’aviation de la coalition ? Pourtant, l'opinion publique prend conscience de la menace majeure qui est celle de l’EI en Syrie. 55% de français se prononcent désormais pour une intervention militaire contre l’EI en Syrie. Combien faudra-t-il de nouvelles victimes et barbaries pour que la communauté internationale décide d’agir ?
Gérard BAPT Président du Groupe d’Amitié France- Syrie à l’Assemblée Nationale